Vincent
Directeur stratégique chez The Collectionist

  • Témoignage

Vincent ancien étudiant du BTS CI, nous présente son parcours académique et professionnel.

Après votre Bac pourquoi Perrimond et le BTS CI ?

Plusieurs chemins possibles s’offraient à moi après mon bac mais j’avais en tête d’aller jusqu’au bac +5, soit en fac soit par la voie de l’école de commerce.

Le choix du BTS CI a été motivé par la réputation de l’établissement, par la présence d’amis qui avaient fait leur parcours à Perrimond et qui étaient satisfaits de la formation dispensée, et par le fait que le BTS CI pouvait m’ouvrir à beaucoup de possibilités pour l’après.

Après l’obtention de votre BTS, vous avez poursuivi vos études à Perrimond, en licence. Qu’est-ce qui a motivé ce choix ?

L’étude de l’économie générale et du commerce international m’a permis de m’enrichir à ses thèmes sous un scop élargi. Perrimond a été un palier, une marche et m’a offert la possibilité de garder le plus de portes ouvertes pour ma poursuite d’étude.

La licence Skema et sa prépa intégrée m’ont aidé à préparer les concours aux écoles de commerce et m’a permis d’intégrer EM Lyon.

Quels ont été vos atouts pour intégrer l'EM Lyon ?

Mes stages à l’étranger effectués au cours de mes 3 années à Perrimond ont eu un impact positif sur mon intégration à l’EM Lyon. J’avais effectué un stage à Vancouver au Canada, et un stage de 4 mois en Thaïlande lorsque j’étais en BTS. J’avais une belle carte de visite grâce à ces expériences.

Après ce parcours Bac+3 académique, j’ai gagné en maturité et j’ai acquis une meilleure manière de travailler, une meilleure approche des exigences des études, j’étais très investi.

Du moment que l’on met toutes ses forces et tous les efforts nécessaires pour réussir, il n’y a aucune raison de ne pas réussir son parcours en école de commerce. J’ai obtenu un master MSC Management en 2016. Cependant, tout n’est pas gagné lorsqu’on a intégré l’école, il faut continuer à s’impliquer.

Quel bilan feriez-vous de vos deux années en école de commerce ?

Le bilan de ces deux années : programme très intéressant, enseignement de plus en plus tangible par rapport aux exigences du monde du travail, beaucoup de travail, beaucoup d’exigence, beaucoup d’expériences à l’étranger (6 mois universitaires à Shanghaï en plus de stages) l’apprentissage de l’autonomie, la découverte du marché du travail à l’étranger et du marché français.

EM Lyon sur le marché du travail a toujours la côte. De plus, mes expériences à l’étranger à Abu-Dhabi dans le service fusion acquisition pour une compagnie pétrolière et mes stages à responsabilité chez BNP Paribas et chez Bouygues immobilier en tant que gestionnaire de projet, ont été des atouts pour mon intégration sur le marché du travail.

Cependant, pour sortir du lot et trouver un travail à la hauteur de ses espérances, il faut de la persévérance. Il y a plus de 5 000 candidats diplômés d’école de commerce sur le marché du travail chaque année et la concurrence est réelle. Il y a un nouveau travail à faire pour se démarquer des autres car les process de recrutement sont très durs et très longs, très techniques. Cette compétition est encore plus présente dans les métiers du conseil et des finances. Il est nécessaire d’avoir de la rigueur et de la technique.

Un conseil pour l'intégration de l'école de commerce ?

Je conseille de choisir son école de commerce en fonction de son projet professionnel plutôt qu’en fonction du classement de l’école.

Un mot sur votre expérience professionnelle ?

Après mon Bac+5, j’ai commencé ma carrière à Paris dans un cabinet de conseil pendant 3 ans. De belles années avec des missions variées et diversités, mais très exigeantes, avec beaucoup de pression, de charge de travail et des horaires lourds.

Mon changement d’entreprise a été motivé par l’envie de travailler sur des projets à plus long terme. J’avais envie de trouver une stabilité dans mes missions.

Aujourd’hui, j’ai intégré la startup, the Collectionist où je suis directeur stratégique et je fais toujours de la fusion acquisition, pour une société qui fait de la location de villas de luxe. Il s’agit d’une startup qui emploie 200 personnes. Dans le cadre de sa croissance, la startup a levé 60 millions d’euros, qui a fait pas mal de croissance ces dernières années. L’entreprise a trouvé son marché, mais elle encore en pleine croissance et elle est rentable. La maison mère est à Paris ; plusieurs bureaux régionaux sont implantés de partout en France,  en Espagne, en Grèce et bientôt en Italie. A terme, l’objectif de The Collectionist est de devenir le leader mondial dans la location de villas de luxe.